http://tact.demarre-shs.fr/ELANDémarre SHS !Transcripthon Angershttp://tact.demarre-shs.fr/project/4anonymous-user-9C_MeynardannegfGreslouehatiersEve DellarovereCamille_Dclaire.felepTranscripteurFLORENCE_31_AF46_14_MDS000862025-12-05T13:32:13Transcription en relectureFLORENCE_31_AF46_14_MDS00086.jpeg-10-
dans la + cruelle des loteries : si elle a 1 compagnon, la 1e chose à laquelle elle doive s'attendre, c'est de le perdre.
on conçoit qu'à l'époque où le mariage est le destin presque obligatoire pour 1f., où "la vieille fille", coe on disait passait pour 1 personnage pitoyable et risible (roman du 19e) beaucoup aient hésité à se lancer ds l aventure artistique qui avt tts chances de se terminer très mal pr elles.
C'est la parabole fameuse de V.WOLF sur "la Soeur de Shakespeare. Elle y démontre que si Sh. avt eu une soeur aussi douée que lui, elle n'aurait eu aucune chance d'exprimer son génie - ou bien mariée de force- ribambelle d'enfts. si contrée par sa famille, si paralysée par la réprobation gale, qu'elle n'aurait eu eu d'autre solution que le suicide, la folie, ou finir ses jours ds une cabane à l'écart, mi- sorcière mi-réprouvée. En aucun cas -> oeuvre.
Quand malgré ts ces obstacles psychol. et socio. logiques, une oeuvrevoix de f. parvenait à s'exprimer, il lui restait à se faire reconnaître.
se fallait 1°/ forcer la résistance des éditeurs. ce qui explique la masse d'inéditset le recours aux mémoires et à la litt. épistolaire chez tant de f. Les lettres constituent, on le sait, un exutoire.
Et puis, une fois éditées, les romancières se heur- taient à l 2e barrière; la critique !
Je donnerai 2 ex. récents de l'hostilité presque systématique des critiques et des chers confrères vis à vis de la litt. féminine :