3
Que pdtpendant des millénaires, la vie collective
s'était déroulée sur la terre sans le
culte de la fantaisie vestimentaire, ss
ce goût maladif de la nouveauté.
Ce n'est pas que dans la civilisation occi-
dentale et à partir de la fin du Moyen Age qu'on
voit apparaître la mode coecomme système, avec
ses métamorphoses incessantes, sa dictature,
ses extravagances. Le renouvellement des
formes devient une valeur sociale. Et + pré-
cisément une valeur mondaine, car elle
impose ses artifices et ses outrances dans la
htehaute société, puis slmtseulement, puis dans la bourgeoisie.
Il est évident que la classe paysanne, où
la classe ouvrière ne pvtpouvait suivre. Ses
paysans dont le Nain au XVIIe ou ceux de
Millet au XIXe se ressemblent. Ils n'ont
pas de suivi la mode, eux, alors que les
princes, les soldats, les mousquetaires du
17e se paraient de soies, de velours, de
cuir, d'immenses chapeaux à plumes,
et n'avaient rien de commun avec les
sinistres bourgeois du 19e par exexemple, tout vêtus de noir, cols durs,
barbes, lorgnons.
Pt êtrePeut-être était-ce pour compenser la
tristesse du costume masc.masculin à cette époque
que la mode fém.féminine est devenue un peu folle.