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dans la +plus cruelle des loteries : si elle a compagnon, la
chose à laquelle elle doive s'attendre, c'est de le perdre.
On conçoit qu'à l'époque où le mariage éttétait
le destin presque obligatoire pour f.femme, où "la vieille
fille", coecomme on disait passait pr personnage pitoyable
et risible (romans du ) beaucoup ont hésité
à se lancer dsdans aventure artistique qui avtavait ttstoutes chances
de se terminer très mal pr elles.
C'est la parabole fameuse de V. Woolf sur
"la Soeur de Shakespeare. Elle y démontre que si Sh.Shakespeare
avtavait eu une soeur aussi douée que lui, elle n'aurait
eu aucune chance d'exprimer son génie - ou bien
mariée de force - ribambelle d'enftsenfants - si contrée par sa
famille, si paralysée par la réprobation Sale qu'elle
n'aurait eu d'autre solution que le suicide, la folie,
ou finir ses jours dsdans une cabane à l'écart, mi-
sorcière mi réprouvée. En aucun cas -> oeuvre.
Quand malgré tstous ces obstacles Psycol.psychologiques et socio-
logiques, une oeuvrevoix de f.femme parvenait à s'exprimer,
il lui restait à se faire reconnaître.
Il fallait 1°/ forcer la résistance des éditeurs -
ce qui explique la masse d'inédits et le recours aux
mémoires et à la litt.littérature épistolaire chez tant de f.femmes
Ses lettres constituent, on le sait, un exutoire.
Et puis une fois éditées, les romancières se heur.
taient à barrière : la critique !
Je donnerait ex. récents de l'hostilité -
presque systématique des critiques endes chers confrères
vis a vis de la litt.littérature féminine :