Transcription de LRT_05_01_00003 Jean-Philippe Toussaint Transcripteur AnaC Gestionnaire brigittefc

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Laboratoire Litt&Arts Brouillons de La Réticence Jean-Philippe Toussaint
V ① 3

nuages noirs qui glissaient dans le ciel, et lorsque la barque  qui filait droit  devant elle au large dans la nuit avait fini par se trouver en vue  s'était trouvée en vue avait approché des côtes accidentées de l'île cette nuit-là, elle. A l'approche des côtes accidentées de l'île de Sasuelo cette nuit là,  la barque avait accosté doucement le long d'un petit ponton de débarquement qui se dressait dans la pénombrequi se dressait dans la pénombre , et le cadavre de Biaggi avait alors été débarqué ??? sur le rivage sous la lumière argentée de la lune, le visage bleui et tuméfié tombant, penché sur le côté que violemment éclairé à intervalles réguliers par la lumière du  phare  toute pâle maintenant  dont la haute silhouette noire  de pierre ??? se dressait maintenant à quelques mètres de làmaintenant  dans la nuit,   venait  éclairer violemment à intervalles réguliers, ??? puis, lentement,le corps avait été traîné dans la nuit l'obscurité le long du petit chemin de pierres tracé à même la paroi rocheuse qui montait vers la cabine du phare. Et là, dans l'obscurité la plus complète, le cadavre avait été abandonné sur le sol, parmi les instruments de contrôle automatique du phare qui clignotaient dans le noir, allongé sur le dos et les bras écartés, où il se trouvait toujours.

Il n'était pas très tard minuit quand je rentrai à l'hôtel, dix heures et demie tout au plus, et la porte principale était encore ouverte, je remarquai même de la lumière sous la porte de la chambre des patrons de l'hôtel quand je  passai dans le couloir. Je remontai dans ma chambre, et jJe me déshabillai sans bruit dans le noir, ??? j'enlevai ma cravate que je deposai déposai mon manteau dans la pénombre sur le dossier d'une chaise d'une chaise et j'enlevai ma cravate. Mon fils ne m'avait pas entendu rentrer, qui dormait tranquillement dans son lit de voyage, et je m'approchai lentement de la fenêtre pour aller écarter le rideau de la main. J'étais debout dans la pénombre à la fenêtre de ma chambre, et je regardais la route qui s'éloignait dans la nuit vers la maison des Biaggi. S'il y avait eu un téléphone dans la chambre, j'aurais pu composer le numéro de téléphoner aux des Biaggi maintenant, me disais-je., j'aurais pu leur téléphoner aux Biaggi.

La sonnerie aurait retenti là-bas dans le salon désert de la villa de la villa, et, après quelques secondes, le répondeur se serait ??? mis en marche et j'aurais entendu