"Comment ? Des Précieuses Ridicules allaient donc papoter sur notrebelle langue autour d'une tasse de thé et le petit doigt en l'air", écrivaitl'éditorialiste du journal Le Monde.

Notez le terme PAPOTER. les femmes ne discutent pas, elles papotent !Est-ce qu'on dit qu'un homme papote de football ??

"Au secours, voilà la clitocratie !" titrait le journal France-Soir Jean Dutourd qui étaittrès lu, en 1ère page ! (toujours l'allusion au sexe des femmes pour lesdévaloriser)

Même un Professeur au Collège de France et Académicien français, MarcFumarolli, crut bon d'ironiser et de proposer à notre Commission pour le féminin de Recteur d'Université de choisir Rectrice, que nous avions choisibien sûr, ou Recteuse, ou... Rectale ! Désopilant, non ?

Notre Commission avait pourtant été créée sur le modèle de plusieursautres, chargées d'adapter le vocabulaire aux nouvelles réalitésscientifiques ou techniques afin d'éviter l'invasion du "franglais". Se sont accrédités ainsi ORDINATEUR, LOGICIEL, bureautique ou stimulateurcardiaque pour remplacer PACEMAKER, COMPUTER, etc.

Seule notre Commission a subi un véritable tir de barrage, ochestré parl'Académie Française, composée alors de 39 hommes et d'une femme,Marguerite Yourcenar, qui se moquait bien, malheureusement, duféminisme et qui se laissait appeler sans broncher : "Mon cherconfrère"...

D'autres âmes compatissantes nous suggéraient pastourelle pour leféminin de pasteur et enseignette de vaisselle en face d'enseigne de