ALLEMAGNE Octobre 89
(Bonn, Aix la Chapelle
Gottingen, Mayence)
Plutôt que de parler de ce qu'on pourrait
pompeusement appeler "mon oeuvre" (30' de question narcissique), je vdrsvoudrais
évoquer d'abord l'interminable effort des f.femmes créatrices
pour ex dansdsdans le passé pour exister, que ce soit
en littér.littérature en musique ou en peinture., on prrtpourrait dire en politique.
Je me sens en effet une dette - et avec
moi bcpbeaucoup de romancières contemporaines,
je pense, vis-à-vis de ttestoutes celles qui ont été
réduites au silence pdtpendant des millénaires et
des qqsquelques unes qui ont réussi à se faire en
tendre - 2 ou 3 f.femmes alibis par siècle et qui
l'on svtsouvent payé très cher.
Car il ne faut pas oublier que notre place
est très réente au regard des siècles passés
et du nombre immense de poètes, de ggesgéographes ?, de
tragédiens, d'historiens exclusivement mâles.
Ne parlons pas des théologiens ou des
politiciens, où là, la participation fémneféminine
est proche de ZERO.
C'est vrai que depuis 1/2un demi siècle, elles
ont davantage écrit qu'en 30trente siècles. MsMais
cette avancée est localisée à qqesquelques uns des
pays dits civilisés et n'est pas aussi
importante qu'on le croit parfois.
octoctobre. 88, enquête du Monde : 25% slmtseulement
des romans publiés cet automne ett étaientécrits par
des f.femmes alors qu'elles représentent 54% de la population. Et prtt pourtantsur les listes des best-sellers,