Transcription de llg_31_AF52_05_MDS00008 Gestionnaire Eve Dellarovere

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Laboratoire Litt&Arts

Texte transcrit

comme une souillure, une manifestationimpure. Dans toutes les religions monothéistes,catholique, hébraïque ou islamique, 1 femmemenstruée n'avait pas le droit d'entrer dansune Eglise. Dans la maison, elle étaittenue à l'écart. (flétrissait les moissons, faisait tourner les mayonnaises... on l'entendencore parfois!!)

La mise au monde d'un enfant, loin deracheter la f.femme, la bannissait de la commu-nauté religieuse. On l'a oublié de nos joursmais la cérémonie des RELEVAILLES, était un rituel purificatoire, qui intervenait3 semaines après la souillure que consti-tuait l'accouchement. Elles marquaientle retour de la mère au sein de l'Eglise. Onappelait cela CHURCHING en Angleterre. Etcette pratique s'est maintenue jusqu'au XXe siècle chez les Catholiques et les Anglicans.

Enfin l'arrêt des règles ne signifiait par pourautant que la f.femme redevenait enfin un être humain valable. Ce que les Anglais nommaientTHE CURSE, la malédiction, n'était pas levéequand les règles cessaient : la f.femme ménopauséedevenait alors une sorte de monstre. Permet-tez-moi de l'illustrer en 2 brefs exemples :

LAMENNAIS. prêtre et philosophe du XIX : "Quandelle perd sa puissance de concevoir, la f.femme devient une sorte de métis, ni homme, ni femme ! Un 3e sexe, dont la vie est à étudier et qui a besoin encore plus d'être contenue que la jeune fille."