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où il travaillait d'ordinaire, mais
le bureau. Il y avait quelques papiers dispersés sur le rebord de la
cheminée, à côté d'une pile de livres et d'une tasse de café vide qui
reposait dans la pénombre. Je ramassai les deux lettres qui se trouvaient
sur le bureau et je me rendis compte que c'était les deux lettres que
j'avais laissées dans la boîte quand j'avais pris le courrier. Je ne
pouvais en être tout à fait sûr car je ne les avais pas examinées avec
suffisamment d'attention la première fois que je les avais eues dans les
mains, mais c'était bien deux lettres de même nature, deux longues enve-
loppes rectangulaires avec un volet transparent ménagé pour le nom et
l'adresse, l'une manifestement publicitaire et l'autre provenant d'un
organisme de crédit, et toutes les deux étaient adressées à
Biaggi
faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, m'avait-elle expli-
qué, depuis le vingt-sept octobre très exactement, date à laquelle ils
avaient quitté
Depuis, elle n'avait plus eu de nouvelles de lui, et, comme il n'avait pas
reparu dans l'appartement qu'ils occupaient à
qu'il avait repris l'avion pour
sorte que ce soir, quand elle était arrivée, car elle n'était arrivée de
Paris que ce soir, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est
pourquoi elle n'avait pas tellement eu peur cette nuit quand le bruit du répondeur
téléphonique l'avait réveillée, seulement un instant, voyant monter quelqu'un
à l'étage qui n'avait pas allumé la lumière, car elle pensait que c'était
le jour de mon arrivée, et que c'était lui en réalité qui s'était caché