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qui me souriaient et qui semblaient ne pas comprendre. Ses lèvres aussi me
souriaient, elle me souriait sans bouger. J'étais juste en face d'elle,
et elle fit un pas en avant pour se laisser aller contre ma poitrine. Je
lui pris la taille, et je sentis le contact de sa cha
léger de sa chemise de nuit. Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix
basse, et, doucement, tout de suite, elle m'embrassa les lèvres.
La lampe de chevet était allumée sur la table de nuit de la chambre à
coucher, et la faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit
et semblait nous isoler dans la pénombre de la pièce.
recouchée, et j'étais assis près d'elle sur le lit, fumant une cigarette,
dont je déposais la cendre avec circonspection dans un cendrier bizarroïde
que j'avais posé à plat sur la couverture, ichtyoïde et bleu clair, avec
des écailles en porcelaine. Elle m'avait pris la main et m'expliquait à
voix basse qu'e
son mari
ne l'avait pas vu, depuis le vingt-six octobre très précisément, date à
laquelle ils avaient appris la nouvelle de la mort d'un ami
et étaient rentrés ensemble à l
tions, qui étaient de plus en plus
et
plus donné de nouvelles et elle avait cru aussitôt après l'enterrement, de sorte que, ce soir, quand elle avait pris
l'avion, elle pensait le retrouver ici en arrivant. Et c'est pourquoi, quand
elle avait entendu du bruit dans la maison quelques instants plus tôt, elle
n'avait finalement pas eu tellement peur, seulement un instant, voyant
monter quelqu'un à l'étage qui n'avait pas allumer la lumière, car elle
pensait que c'était