Transcription de LRT_06_02_00076 Jean-Philippe Toussaint Gestionnaire brigittefc

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Laboratoire Litt&Arts Brouillons de La Réticence Jean-Philippe Toussaint
VI ② 76

Je l'observais le regardai encore quelques un instants avant de me décider à sortir de l'hôtel, et je m'éloignais sur la route en regardant à gauche et à droite.

aussitôt sur la route en direction de la maison des Biaggi.

une valise posée contre le mur près de la porte d'entrée, qui devait appar- tenir à quelque client qui s'apprêtait à partir ou qui venait d'arriver. Je restai un instant dans le couloir à regarder dehors à travers la vitre de la porte d'entrée car je craignais que quelqu'un pût s'être posté là dans les parages de l'hôtel à guetter ma sortie, mais il n'y avait personne sur la route apparemment, et, de l'autre côté de la chaussée, dans l'enclos abandonné qui faisait face à l'hôtel, je voyais l'âne solitaire qui s'était approché de la clôture et qui regardait fixement dans la direction de l'hôtel. Il secoua la tête brusquement, s ‘éprouvent la crinière, et il reprit lentement sa position antérieure en dodelinant de la tête. Je finis par sortir de l'hôtel, J'ouvris la porte de l'hôtel finalement Je sortis de l'hôtel alors, et je descendis les quelques marches du perron en regardant à gauche et à droite, avant de m'éloigner sur la route.J'étais déjà presque arrivé à la sortie du village, et je passai le tournant désert qui longeait la décharge publique j'avais aperçu le chat la nuit dernière en craignant de rencontrer quiconque devant moi sur la route devant moi  sur la route. —> en craignant de croiser quiconque sur la route.. La cage grillagée était vide main- tenant sur le bord de la route à présent sur le bord de la route, où subsistaient seulement quelques morceaux de papier collés aux barreaux et deux ou trois déchets qui avaient dû s'échapper des sacs quand on avait ramassé les poubelles et qui traînaient par terre à côté d'un filtre à café renversé, tout déformé et humide, dont le contenu s'était répandu dans l'herbe à proximité. Je continuais d'avancer le long de la falaise, et je voyais la mer qui s'étendait au large, étrangement calme dans les parages de l'île de Sasuelo, tandis que le ciel était très tout à fait parfaitement sombre ???. noir à l'horizonà l'horizon , couvert de gros nuages de pluie couvert de gros nuages de pluie que le vent portait len- tement vers la côte. La route était toujours déserte devant moi, qui s'était enfoncée dans un petit bosquet d'arbres touffus, et j'avais à peine commencé de longer le mur d'enceinte de la propriété des Biaggi que je me rendis compte que les grilles de l'entrée de la propriété étaient ouvertes.

Je ralentis à peine, et, comme j'arrivais à la hauteur de la grille, je m'arrêtais légèrement en retrait de l'entrée et j'aperçus un homme dans le parc jardin — un homme d'allure massive, la carrure large et les cheveux gris coiffés en brosse, l'homme qui se trouvait dans la cabine téléphonique ce matin — qui était là debout était devant moi devant moidans le parc qui ne m'avait pas vu et qui était tranquillement ??? en train de râtisser???  les feuilles mortes dans le jardinparc jardin parc. Il y avait

? (l'homme ne m'avait pas vu apparemment, et il était en train de

Il ne m'avait pas vu, et je me rendis compte qu'il était en train de râtisser les feuilles mortes dans le parc.