Nous étions entrés dans la chambre, et Hélène s'était recouchée. Elleavait allumé une lamne de chevet à côté d'elle sur la table de nuit, etla faible lumière de l'abat-jour tombait sur le couvre-lit et semblait nousisoler dans la pénombre de la pièce. Je me tenais près d'elle sur le lit,et je funais une cigarette, dont je déposais la cendre avec circonspectiondans un cendrier bizarroïde que j'avais posé à plat sur la couverture,ichtyoïde et bleu clair, avec des écailles en porcelaine. Un régal. Ellem'avait pris la main et jouait lentement avec mes doigts en m'expliquanten baîllant qu'elle ne savait pas où se trouvait Biaggi ; ( - elle appelait son mari Biaggi, et jamais Paul, avec une sorte de tendresse bourue dans d'affection -> en signe d'afecti pour témoigner il de son affection Cela faisait cinq jours maintenant qu'elle ne l'avait pas vu, depuis leur récent qu'ils étaient rentrés retourà Paris en réalité l'internel devant elle ,; car une tante de Biaggi était morte le vingt-troisoctobre et ils avaient dû  étaient rentrerés à Paris pour l'enterrement. Depuis,leurs relations, qui étaient déjà assez tendues auparavant, s'étaient encore deterrioréeset elle n'avait plus eu de nouvelles de Biaggi, et Biaggi était rentré sans elle à Sasuelo, avait-elle cru, car il ne lui avait donné aucune nouvelle qui était sans doute était parti de chez lui pour et était pour sans doute rentrer sans douteà Sasuelo selon toute vraisemblance, pensait-elle, croit-elle oui, car   de sorte qu'aujourd'hui, quand elleavait pris l'avion, elle  elle pensait le rejoindre et était persuadée qu'elle allait le retrouver ici enarrivant. Et c'est pourquoi, quand elle avait entendu du bruit dans lamaison quelques instants plus tôt, elle n'avait finalement pas eu tellementpeur, seulement un instant, voyant monter quelqu'un à l'étage qui n'avaitpas allumer la lumière, car elle pensait que c'était Biaggi. Que c'étaitBiaggi qui rentrait. Car Biaggi devait se trouver ici,  selon elle., Et peut-être à l'hôtel, dit elle. puisqu'iln'était pas à Paris.