Transcription de LRT_02_01_00399 Jean-Philippe Toussaint Gestionnaire brigittefc

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Laboratoire Litt&Arts Brouillons de La Réticence Jean-Philippe Toussaint
II, 399

J'écoutai attentivement, et n'entendis plus rien, seulement le ronronnement régulier du réfrigérateur au loin dans la cuisine.étais resté un instant sans bouger dans le salon avant de Je quitterai le salon sans bruitla pièce, et je me tenais tout prèsm'immobilisai contre le du mur dans le vestibule désert de la villa. La rampe de l'escalier se découpait dans l'obscurité, et je voyaisune partie du couloir de l'étage qui s'étendait dans le noir à l'étageLes meublesétaient très sombres, qui Je montai les escaliers,  Je n'entendais aucun bruit et je

Je restai un instant sans bouger contre le mur et, n'entendant aucunbruit,  Je me dirigeai vers les escaliers et commençai à monter les escaliers dans l'obscurité. Je montaisles marches lentement dans l'obscurité, lentement, arrivai à l'étage.très lentement, me tenant à la rampe.

Qui es là ? entendis-je.

Cela avait été comme un cri dans le noir, et Hélène Biaggi était enface de moi dans le couloir au bout du couloir devant la porte de sa chambre. Elle étaiten portait une chemise de nuit, <>les pieds nus, et elle ne bougeais pas. J'étais àmoins de quatre mètres d'elle, et je continuais à avancer. Elle m'avait<>reconnu maintenant, et nous nous regardions fixement. J'avançai jusqu'àelle, et,elle  me regardait fixement je voyais ses yeux qui ... dans le noir. J'arrivai à sa hauteur et elle tandis que, toujours immobile, ses yeux semblaient sourireeElle me prit doucement la main. ,et nous ne bougions plus Qu'est-ce que tu fais là ? me dit-elle à voix basse. Jelui pris la taille, et sentis le contact de sa chair sous le tissu trèsléger de sa chemise de nuit.  Elle laissa aller sa tête contre mon épaule.Qu'est-ce que tu fais là ? répéta-t-elle à voix basse. et  Je ne répondispas, et nous nous embrassâmes dans la noir. 

Je ne répondis pas, et je l'étreignis dans le noir, sentis le contact deson corps contre ma poitrine

le contact chaud de son corps endormi contre ma poitrine tandisqu'elle m'embrassait dans le cou (pas dans le cou,  dis-je, pas dansle cou, ça me chatouille).