J'avais regagné le salon, et je me tenais assis dans l'obscurité dans le gros canapé en cuir, le télégramme à la main et le téléphone posé à côté de moi dans le renfoncement du coussin dusur le siège. En face de moi s'étendait la baie vitrée, dont les vitres étaient très sombres, presque bleutées, derrière lequelles le rideau métallique était baissé qui ne laissait pénétrer aucune lumière dans la pièce. Une petite désserte se trouvait à côté du bras ducanapé, avec des bouteilles d'alcool rangés dans les divers compartiments, tandis qu'un poste de télévision, noir et élégant, reposait sur un socle mobile à roulettes contre le mur, avec un magnétoscope rangé sur l'étagère du bas.