Josyane

Il reste tout de même bastilles bastions,pour ne pas dire bastilles, que les hommes défen-dent encore férocement parce que cela touche ausacré: l'Eglise et le pouvoir politique. Là, çava être sanglant !

Benoîte

ça l'est déjà. quand on pense que malgré lemanque de prêtres, l'Eglise catholique ne s'est toujours pas résignée à considérer que les femmessont des êtres humains comme les autres. Il y a desfemmes rabbins, des femmes Pasteurs pas une femmeabbesse comme il y en avait au Moyen Age. On s'a-perçoit que la mysogynie est toujours aussivirulente. Et je suis convaincue qu'elle a compté plusqu'on ne l'a dit dans le semi-échec de SégolèneRoyal au tour. Au moment de mettre son leur bulle-tin dans l'urne, nombre de femmes ont dû se dire: "c'est plus rassurant de voter pour un candidat "normal", c'est à dire un homme." Une femme n'estjamais considérée comme aussi compétente.

J'ai eu l'impression d'être revenue siècle en arrière quand j'ai lu qu'un homme avait criéà Hillary Clinton dans une réunion électoraleen cette année 2008: "tu ferais mieux derepasser mes chemises ! et que ça a fait rirele public par habitude, par résignation. (à la connerie !). Imagine-t-on quelqu'un criant à Barack Obama dans un meeting: "tu feraismieux de cirer mes bottes !" ? "Ce serait un scandaledans toute la presse. Le racisme scandalise,le sexisme est considéré comme naturel, incurableet inévitable.