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Texte transcrit
Au propos d'avancée, je voudrais aborder un
sujet suj qui ne fait pas l'unanimité entre les femmes,
certaines considérant que c'est une affaire futile,
alors que vous attachez beaucoup d'importance à
cette conquête : vous avez présidé la Commission de
Terminologie pour la féminisation des noms de métiers,
de grades et de fonctions de 1984 à 1986 et vous vous
dites d'ailleurs écrivaine. Je vous avoue qu'au début
je me suis demandé si c'était un enjeu vraiment important.
Ecoutez, on remet à l'honneur "les fondamen-
taux" à l'Ecole primaire en cette année 2008 et la bonne
vieille grammaire Hamon est parfaitement claire :
Le nom commun change généralement de forme selon son
genre, masculin pour les êtres mâles et féminin pour les
êtres femelles. La forme féminine est marquée le plus
souvent par un e muet en finale. Le nom en Français
a perdu le genre neutre, si fréquent en latin." C'est
net clair et sans appel, non ? Alors quand l'Académie française
par la voix de
perpétuel prétend que "l'opposition entre féminin et masculin
de l'ancienne grammaire (sic) était impropre et qu'il
convenait de lui préférer les termes "marqué" et "non-
marqué", le non-marqué représentant le masculin,
c'est-à-dire un neutre ayant capacité à représenter les
deux genres", on se dit que les Immortels nous refont
le coup du Suffrage universel de 1789 qui ne représentait
que les hommes et qui osait se dire universel !
L'Académie a bien cru pendant 3 siècles qu'elle
avait capacité à représenter les 2 sexes ! Mais vous,
par exemple,