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Il y avait un champ baigné par la lune en bordure du chemin, que protégeait
une vieille clôture tout abîmée, et j'aperçus un taureau au loin immobil
dans le champ. Je continuai à marcher en le regardant, et je m
passer la clôturer et me diriger lentement verslui
mon manteau etle saisir et je me vis alors l'animal seul dans la
avec la montagne en arrière-plan dont les contours se devinaient
nuit
au loin, et je me vis mourir alors, je me vis mourir en pensées
champ.
de la mer qui avait la qualité du silence,
hauteur de la place, j'enlevai mes chaussures et mes chaussettes dans
les dunes, et je continuai pieds nus, mes souliers à la main. Je sentais
le contact froid et humide la plante de mes pieds, et je les enfonçais
sensuelement dans le sable, je les enfonçais volontairement
dément m'imprégenr m'en imprégner
entre mes orteils. Je m'assis au bourd de l'eau, et je regardai la mer
au loin, puis, lentement, je mis un pied dans l'eau glaciale et je sentis
un frisson dans tout le corps, mon sang s'activant et me montant à la tête,
puis je déposai l'autre pied dans l'eau, et mes pieds s'accoutumèrent
peu à peu à la température de la mer. Le phare de l'île de
avec régularité dans la nuit, et je le regardais tourner dans la nuit
claire. J'étais là assis là en manteau sombre sur la plage, et je ne
bougeais pas, les pieds dans l'eau et les yeux ouverts, et je vis un bateau
apparaître dans la baie alors, un ferry qui glissait immobile à l'horizon,
qui glissait très lentement toutes les lumières des hublots allu illuminées
dans la nuit, et qui disparut bientôt derrière l'île de