Transcription de 31AF19_001_05_030 Transcripteur Gégéphiphi

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Laboratoire Litt&Arts

Texte transcrit

<titre>Chapitre VIICHER PAUL</titre><p> Paul, qui était alors directeur littéraire, s'engageait à nous publier et nous nous sommes mises au travail dans le bonheur, retrouvant les fous-rires et les disputes de notre adolescence, comme s'ils n'attendaient qu'un mot pour renaître. Un an après, en 1962, le <I> Journal à quatre mains </I>, retouché et dépoussiéré était prêt à revivre, sous nos noms de jeunes filles, évidemment. C'était une nécéssité, cette fois, de laisser tomber nos maris Pringle et Guimard ! (?) Nous redevenions les soeurs froult après 20 ans d'interruption ! </p><p> - Au moment de la première publication, en 1962, j'avais jugé « ma » jeune fille minable. Nourrie, logée, blanchie et « pensée » par des parents dont les certitudes intellectuelles l'écrasaient, et incapable de secouer le joug. Mais c'est justement pour son authenticité et son innocence que notre journal allait plaire. </p><p> « Une oeuvre originale et brillante, souvent profonde, un précieux document sur des temps difficiles et sur les jeunes filles de tous les temps.» C'était la conclusion d'une longue critique d'André Maurois parue dans <I> Elle </I>, et qui allait être suivie par celles de Pierre de Boisdeffre, de Matthieu Galey et de François Nourissier... de quoi assurer le succès d'un livre et notre « décollage » dans la vie littéraire. </p><p> Nous avons donc continué à écrire à deux