Bien sûr la critique a évolué mais moins qu'on
ne pourrait le croire. Les questions de morale prennent
encore le pas sur les jugements littéraires.??? Et je ne 
parle pas de mes 1ers romans écrits avec ma soeur
Flora, donc dblement "féminins". ( " Ces dames ont ac-
couché d'un livre"..." qd on échange le plumeau contre le
stylo"...etc) mais je citerai l'ex. d'ainsi soit Elle du dernier ls V. du ..."
Précisant au passage que si on a le malheur d'être
un auteur féminin et féministe, on devient pour
les critiques une cible idéale. Cela a été le cas avec
Ainsi soit Elle, 1 essai sur la cond.féminine, et
qui a cristallisé la misogynie rampante d'1 bon
nbre de critiques mâles, avec qqs autres livres _
Année de la F. 1975.

J'en donnerai l'ex qui les résume tous:
l'art. qu'écrivit P.JARDIN ds LUI, magazine de
l'intelligentsia Parisienne. Il se moquait de ttes ces
écrivaines coe Kate Millett, Annie Leclerc, Marie
Cardinal, Luce Isigaray et moi-même, en des termes
peu croyables: "ttes ces sinistres descendantes de S. de
Beauvoir, écrivait-il, n'est qu'une lugubre cohorte de
suffragettes, mal baisées (voilà le gd mot lâché!) _
mal fagotées, dévoreuses d'h. aux incisives terri-
fiantes, brandissant moralement des clitoris mons-
trueux"... Et il concluait (je cite)  que ns étions
des ovariennes cauchemardesques et des syndica-
listes de la ménopause"! (Est-ce que une  f. dirait
vx prostatique) Cela peut faire rire ms en ^m tps