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Il faudrait d'ailleurs distinguer 2 sortes de craintes:

les angoisses du grand nombre et ce que Jean Delumeau appelle: "la culture dirigeante de la peur," née d'une crise de l'identité masculine. En effet fabriquer, nommer des peurs particulières est un moyen de vaincre l'angoisse diffuse. La F. devient, tout comme le Juif, l'étranger, le vagabond, le pauvre, une figure de bouc émissaire. Ce qui explique la misogynie - qui signifie éthymolo-giquement le mépris de la F. mais qui signifie aussi la crainte face à un phénomène encore inconnu que serait l'émancipation totale du 2e sexe !

L'autre face de la peur, la + fondée dirais-je, c'est celle des F. savamment entretenue par la hiérarchie implacable des sexes. Et cela, depuis l'aube des tps, puisque dès le départ dans les 3 grandes religions monothéïstes, qui dit Dieu dit mâle tt-puissant, sans épouse divine ni descendance féminine. Il n'existe pas de DÉÉSSE DE LA FECONDITÉ ou des MOISSONS comme Déméter chez les Grecs. Pas non

Pas d'épouse: Hera (Zeus), de fille qui incarne la sagresse comme Athéna !
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Cinéas