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(anecdote billets de banque de Flora jetés à son mari comme les pétales de la Fête-Dieu et le scandale qui s'en est suivi. Cela montre bien la réaction masculine, celle des maris, à ce qu'on appelait " l'invasion des femmes" dans les métiers jusque-là masculins.)

En somme, ma conscience féministe date d' "Ainsi soit-elle" en 1975. C'est en faisant des recherches à la Bibliothèque Nationale que j'ai découvert l'absence au monde d'une moitié de l'humanité et le non-pouvoir des femmes ; politique, religieux, historique, culturel et même corporel. Comme l'immense majorité des gens j'ignorais tout des mutilations sexuelles dont sont victimes des centaines de millions de petites filles en Afrique et en Orient et qui se pratiquent encore, au XXIè siècle, dans les banlieues de nos villes européenenes, malgré les mises en garde de l'O.M.S. Mais s'agissant là encore des organes sexuels des femmes, c'était une question taboue et les les médecins - qui n'avaient d'ailleurs pas accès au corps des felles dans ces pays musulmans, ne pouvaient déoncer la catastrophe sanitaire et morale que représentaient l'excision et l'infibulation et ses conséquences dramatiques sur la fécondité et les accouchements des femmes ainsi mutilées, sans parler de la mort imméddiate par hémorragie. L'excision, onn le sait, c'est l'ablation du clitoris et des petites lèvres ; et l'infibulation, pratiquée en Afrique de l'Est, Soudan, Somalie, etc., complète la disparition du sexe féminin par la suture des grandes lèvres ne laissant qu'un orifice minuscule - comme une paille - pour le passage du sans et de l'urine. On imagine les conséquences sur la vie sexuelles des f. lors de la nuit de noces, des accouchements... 

Et je ne citerai que pour mémoire les autres supplices infligés aux femmes pour les maintenir dans l'obéissance et l'impuissance : les "Négresses à plateaux", que je me souviens d'avoir été voir en 1936 à


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AnneEtien