elodie regnier_31_AF 45_12_MDS00040
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Mars 87 BOBIGNY -11-
On sait aussi qu'aux EU. on pratiquait
un peu trop svt des hystérectomies pr guérir
des troubles du comportement, sexuels srtt, re-
groupés ss le nom commode d'hystérie.
En 1900, un certn Dr Poiullet en Frce, cautérisait au nitrate
d'argent les parties sensibles des j. filles enclines à se
manuéliser ! terme charmant !

Ce pauvre clitoris décidément symbolisait le
plaisir défendu, celui qui peut se passer de l'H et
du pénis. Et qd la morale, l'éduc. restrictive et passive
des p. filles ne suffisaient pas à en fre des épses sou-
mises, on recouvrait à ces méthodes plus radicales.
En 1864, Broca proposa "ds un souci d'humanité, (sic)
de mettre le clitoris à l'abri en suturant les grdes
lèvres dvt l'organe, au lieu de l'extraire."

Mettre le cli. à l'abri de quoi ? Il s'agit bien sûr
du plaisir fém considéré coe peu souhaitable,
voire diabolique ! Le souhaitable, restant c'est le
"devoir conjugal", cette formule sinistre !
ou ce st les paroles de la chanson de Ferrat : "Une f.
honnête n'a pas de plaisir" !

Il ft rappeler que ds les civilisations + anciennes,
^m si la f. ett infériorisée, le plaisir sxl, lui n'étt
pas... mis à l'index, si j'ose cette expression.
Ds l'Olympe, Zeus et Héra discutaient pour savoir qui
ressentait le + de volupté.
Ds le Kamasoutra indien, il était dit que le besoin
de l'A est 8 fois plus fort chez la F que chez l'H.
Le poète latin Ovide, lui, auteur de l'Art d'Aimer,
estimait que la libido fem. ett 10 fois > à la masc.

c'est parce qu'obscurément on savait que la
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