femmes. Une vieille recette dégyuisée en progrès. Le plmus
tant, c'est que c
croisade pour les valeurs du foyer. Elles y sont poussées, il
est vrai
des crèches et, il faut le dire aussi, par la presse féminine.
Il n'existe plus de magazine féministe aujourd'hui, depuis le
disparition de F Magazine et la presse dans son ensemble cherche
à persuader les femmps
est désormais acquise et que le féminisme est un combat périmé.
La femme qui réussit, la battante, la superwoman, a disparu de
la scène. Elle est discréditée au profit d'une féminité décervelée,
le Top-model, qui, nous dit un psy, Tony Anatrella, a "pris le
relais des maîtres à penser ! Et quand on ne sait plus que penser, on
présente son corps." On passe ainsi de la femme libérée à la femme
reféminisée !
La publicité amplifie cette tendance. On n'y
voit plus de femme dans des situations de prestige. Quand elles
travaillent, ce sont de pimpantes secrétaires ou des Hôtesses
de l'Air attentives au confort des passagers des Vos
tous des hommes. On assiste à une dévalorisation constante de
l'image féminine sur le plan social comme sur le plan symbolique.
La Mode eloi
désormais conçue par "les Grands Couturiers
hommes et souvent des Japonais dont on connaît l'attachement à
une vision fantasmée et fétichiste de la femme. Disparues les
Coco Chanel, Grès, Schiaparellei, Mma Lanvin
qu'àze
exemple; au cours des 10 dernières années, plus de 200 000 opéra-tions mammaires ont été pratiquées
de nos magazines féminins, qui ont été conçus en principe pour
valoriser notre image et non
rêves des mpachos.