or on sait que les mots sont fondateurs
et que le langage n'est pas un simple outil
pour communiquer : il est le miroir d'une sté
et il reflète ses préjugés, ses fantasmes et
ses blocages...
L'absence d'un mot de la langue n'est
pas un hasard : elle sert à étouffer toute
prise de conscience - Je rappelle que, comme le
mot SORORITÉ, le mot FÉMINISME, qui
était apparu au XIXe chez Fourier, a dis-
paru au XXe et jusque dans les années 60.ON NE NOMME PAS CE QUE L'ON NE SOUHAITEPAS !
Vous allez penser que ns sommes très
loin du débat de ce soir : "LA SEXUALITÉ : MONCORPS M'APPARTIENT" ... Mais en fait, les
linguistes l'ont récemment démontré, le
langage, par ses
formules, ses
slogans, est
essentiel pour la formation d'une identité
qu'elle soit
culturelle, ou
sexuelle, ou ^m
nationale! (Ce n'est pas en Belgique, en cette
période difficile, que l'on peut sous-estimer
l'importance symbolique du langage.
(
^m chose au Québec : la spécificité de la culture...)
Pour revenir à notre sujet : comment
les f. parlent, comment on parle d'elles,
comment on leur parle, tt cela joue un rôle
essentiel dans l'image que la sté se fait d'elles
et + encore qu'elles se font d'elles-mêmes.