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Menopause et société. Colloque terminal du
congrès de l'Association internationale mutli-
disciplinaire sur la ménopause.
Hôtel Meridien 27, 28 nov. 92
Gisèle Halini
ID2 Rozenbaum
Sexisme et agisme
Le seul fait que médecins et cher-
cherus se penchent enfin sur les problèmes posés par
la ménopause est en soi un élément positif,
précieux pour les femmes.
Car l'âge - le veillissement - et ne
serait-ce que la maturité - sont vus chez les
f. comme des phénomènes totalement négatifs.
On n'en souligne, ds notre XXX ation
moderne, que les aspects déprimants, dépré-
ciatifs, restrictifs, qui tendent à donner à
chacune honte de vieillir et l'envie d'en
masquer les symptômes de la ménopause
que signe le début de la vieillesse. Dans ce
contexte, les la ménopause est évidemment
plus mal vécue et reste associée à des phan-
tasmes de rejet et de mort.
Plus encore que de la cessation de
la production d'estrogènes par les ovaires, les
f. sont victimes de 2 phénomènes superposés,
le sexisme et "l'âgisme" comme l'appelle
Germaine Suer, la célèbre féministe Améri-
caine qui vient de publier un livre sur ce
sujet : THE CHANGE.
SEXISME ? Parce qu'elles subissent cette
répulsion généralisée de la Sté vis-à-vis
de leurs organes spécifiques, et cela à toutes
les étapes de leur vie.
On sait que les règles étaient consi-
dérées.
Contributeurs (1)
KarlPineau