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CHER PAUL
Quand j'ai parlé de ce projet à Jean-Claude Fasquelle, mon cher éditeur et ami, il a été décontenancé : " Quelle drôle d'idée ! Tes romans marchent bien. Là, tu risques d'emmerder tout le monde. "
J'en ai parlé autour de moi sans rencontrer le moindre enthousiasme. En 1975, pas plus qu'aujourd'hui. J'ai seulement eu droit à des mises en garde :
" Surtout, ne parle pas de clitoris ! "
" Si tu fais la MLF, tu auras tout le monde à dos, les hommes et les femmes ! "
" Mais l'égalité, tout le monde et d'accor
La conclusion générale était : " Tu vaux mieux que cela ", impliquant que le féminisme en bloc ne valait rien, et que j'avais tout à perdre en m'en mêlant.
Tout cela m'excitait furieusement... comme on dit dans Sade ! Je suis donc allée à la Bibliothèque nationale et, bêtement, j'ai commencé à chercher à " Femme " dans le fichier. L'époque, c'étaient de petites fiches en craton beige toutes cornées par les manipulations, impeccablement écrites à la main et classées dans de très long tiroirs à glissière. Tout le savoir du monde collationné par d'humbles scribes et il suffisait de savoir lire pour s'en emparer! Aujourd'hui, il faut tout un entraînement technologique avant d'accéder à un livre virtuel dont on ne peut même plus tourner les pages...
Le hasard a voulu que je tombe sur Femmes d'Islam, pourquoi pleurez-vous ?, d'Asma El Dareer, le Drame sexuel de la femme dans l'Orient arabe, de Youssef El Masri (1962), la Cité magique, de Jacques Lantier (1972), et les trois volumes de la Fonction érotique, du Dr Gérard Zwang (1). C'est grâce à
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