qui, en 1973 créait les éditions. Des femmes,société secrète très fermée, qui fabriquait et lançait ses propres gloires; même Evelyne Sullerot, essayiste à succès, publiait"avec le concours du CNRS". Toutes ces femmes avaieint des titres ronflants, masculins, pour être plus ronflatns encore, un label de qualité, de crédibilité. Comment faisait-on pour être patronnée par le CNRS, préfacée par Lévi-Strauss ou Beauvoir? Ou pour s'intituler sémioticienne? Bien que diplômée moi aussi, je ne représentais rien en face de ces universitaires, d'aautent que je n'osais pas employer leur langage, trop souvent hermétique.
Sans doute, à mon insu, restait-il un peu de l'Henriette des Femmes savantes en moi:"Ces doctes entretiens ne sont point mon affaire". Je ne parvenais pas à m'émanciper complètement de tous les clichés.
Je me sentais un peu une "voleuse de langue" comme dit Claudine Hermann. Et puis
exemple dans la magasine érotico-chic Lui, écrivait en évoquant Kate Millett, Annie Leclerc, Marie Cardinal et quelques autres dont j'étais: "Toutes ces sinistres dessendantes de Simone de Beauvoir ne sont qu'une lugubre cohorte de sufffragettes mal baisées, mal fagotées, dévoreuses d'hommes aux incisives terrifiantes, brandisssant moralement des clitoris monstrueux...
Elles ne sont que des ovariennes cauchemardesques ou des syndicalistes d ela ménaupose." Tous les phatasmes des névrosés sont reunis: le vagin denté, le clitoris hypertrophié et la vieille femme qui devient une sorcière! Deuxième exempe. Maurice Clavel dans le