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C'est sans doute dans l'espoir d'acquérir un peu plus de légitimité que j'ai voulu écrire un essai-phamphlet sur les femmes. Les articles dispersés sont frustants, à la longue. Ils disparaissent comme des feuilles mortes. Un livre reste. Quand j'ai parlé de ce projet à , mon éditeur,  il a été détontenancé: "Quelle drôle d'idée ! ''Tes romans marchent bien. Là, tu risques <d'ennuyer> <d'emmerder>tout le monde." >

J'en ai parlé autour de moi sans rencontrer le moindre enthousiasme. En 1975, pas plus qu'aujourd'hui. J'ai seulement eu droit à des mises en garde: 

"Surtout ne parles pas de clitoris ! ''

''Si tu fais ta MLF, tu auras tout le monde à dos, les hommes et les femmes ! " 
'' Mais l'égalité, tout le monde est d'accord maintenant. C'est un fait acquis. Résultat, les hommes sont en crise. C'est ça que vous voulez ? '' <vous autres féministes>

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La conclusion générale était: "Tu vaux mieux que cela ", impliquant que le féminisme en bloc ne valait rien, et que j'avais tout à perdre en m'en mêlant. 
    Tout cela m'excitait furieusement... comme on dit dans Sade ! Je suis donc allée à la <Bibliothèque Nationale> et, bêtement, j'ai commencé à chercher à "Femme'' dans le fichier. A l'époque, c'étaient des petites fiches de carton beige toutes cornées par les manipulations, impeccablement écrites à la main et classées dans de très longs tiroirs à glissière. Tous le savoir du monde collationné par d'humbles scribres et il suffisait de savoir lire pour s'en emparer ! Aujourd'hui, il faut tout un entraînement technologique avant d'accéder à un livre virtuel dont on ne peut même plus tourner les pages... 
          Le hasard a voulu que je tombe sur Femmes d'Islam, pourquoi pleurez-vous?, d'
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