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(mal imprimé)
chapitre 1
La plupart des écrivains aujourd'hui, hommes ou femmes, en reviennent sans cesse
à leur enfance comme à une caverne d'Ali Baba, qui peut se
révéler selon les cas, peline de trésors ou d'horreurs, d'attendrissements ou
?
inexpiables
trouver les raisons de leur réussite et surtout de leurs échecs, analysant
interminablement les phrases de papa
-maman
instruisant sans cesse le procès de leurs géniteurs, de leur laxisme ou de
leur autoritarisme, s'interrogeant même sur la façon dont
ils ont fait l'amour le jour où ils ont conçu leur enfant; et dénonçant avec la
même amertume le désintérêt parental pour la
passionnante promesse qu'ils constituaient ou bien leur intolérable exigence
de résultat pour leur enfant. Personnellement, sauf talent
exceptionnel du scripteur, les enfances m'ennuient et les actes d'accusation
dressés contre les parents, qu'ils soient biologiques ou
adoptifs, présents ou enfuis, aimants ou indifférents, commencent à
m'écoeurer. Je me suis avisée que ce qui est si reposant chez
les Anciens, comme chez les Classiques ou les Romantiques, c'est qu'ils
nous ont fait grâce de leur enfance.
battu? Est-ce que
pleuré parce que sa mère ne venait pas l'embrasser le
soir dans son lit?Ce ne serait sans doute pas inintéressant de le savoir et
c'est indispensable pour les psychanalystes face à des
Contributeurs (2)
CorinneAYC
Aviana