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<- 25 - ><CHAPITRE VI>
<<LA PAUVRE ZAZATE>>

<Mais c'est finalement le loup qui a été mangé
au matin ! >

<Pourtant Georges restait si sûr que je ne pouvais
me passer de lui, que le jour où je lui ai proposé que
nous nous séparions l'un de l'autre à l'essai pen-
dant quelques mois, il a accepté d'aller vivre chez un
ami à Montmartre pour un certain temps.
- Dans 3 mois, tu auras réflèchi, on pourra repartir
ensemble. On peut encore être heureux, tu verras.>

<Il ne comprenait pas qu'heureuse, je ne l'avais
jamais été ! Dès la seconde où il a quitté la maison,
j'ai su que je ne pourrais jamais revivre avec lui.
Alors que lui au contraire retrouvait l'envie de me
séduire : nous n'avons jamais si bien fait l'amour que
pendant les brèves soirées qu'il revenait passer à la
maison pour voir nos deux petites filles. Les phrases
amoureuses que j'aurais tant voulu entendre depuis
4 ans, voilà qu'il me les disait alors que je n'écoutais
plus. Et voilà qu'il m'écrivait quand il partait en
reportage des lettres qu'il croyait d'amour. Etais-je
déjà contaminée par le désir d'écrire ? "Ton mari qui
pense à toi", "je t'embrasse comme je t'aime" et autres
"ta pensée est sans cesse près de <>><<moi>>, ne valaient pas à mes
yeux le petit "je t'<I>" de Pierre. Il me semble à
moi qu'on aime plus quand on le dit mieux.
"Ce n'est pas de l'encre qui coule dans mes veines mais
du sang, me dit-il un jour où je lui expliquais <mon><ma> 
<sentiment><frustration.>
-L'encre aussi peut être rouge, lui répondis-je.

<nous en étions aux dialogues qui tuent et
tout s'est très vite dégradé entre nous, dès que j'ai
osé redevenir moi-même et ne plus user de
ménagements <puisque>> je n'avais plus peur de le perdre

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