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late Vi

Pour le plumeau d'accord, mais pour la plume. Pas touche. Ou alors dans le
cul comme Zizi Jeanmaire !

\équhur que


Pour ne rien arranger, j'écrivais{dans Elle, Marie-Claire et autres magasines
féminins, ce qui passe pour un gage de futilité et ne confère aucune autorité dans le
monde des lettres.

Nous avions écrit 3 livres ensemble, Flora et moi, mais je crois que nous
n’aurions pas réussi à devenir des auteurs à part entière, malgré leur succès public
et que nous n’aurions pas forcément trouvé le courage de nous séparer, La
Àën géographie vint à notre aide : Flora, divorcée de son premier mari, venait d'épouser un A cel
un diplomate #agi#é qui fut bientôt nommé ambassadeur en Finlande. Elle est alors
partie vivre à Helsinki et nous avons découvert la fameuse solitude de l'écrivain !
Mais le goût d'écrire nous était resté : j'ai publié seule La Part des choses en 1972 et
la même année, Flora a écrit Maxime ou la déchirure puis un joli roman au titre
Tchekhovien : Un seul ennui, les jours raccourcissent.
Et puis en 1970, à ma grande surprise, j'ai atteint la cinquantaine, assisté au
/& branle-bas de 68 et éprouvé soudain le besoin de faire le point sur les brides de
féminisme éparses dans mes romans et surtout dans les articles que je publiais dans
197. GES magaäines. J'étais pourtant si bien assignée à la fat « littérature féminine vet
si peu considérée comme une féministe que personne ne m'avait proposé de signer
{ us la déclaration sur l'avortement {connue sous le nom de « Manifeste des 343
salopes » ! Je le regretterai toute ma vie. Quand je vois les noms des signataires,
Simone de Beauvoir, Delphine Sevyrig, Christiane Rochefort, Colette Audry, Ariane
Mnouchkine, Marina Vlady, Marguerite Duras, Dominique Desanti et tant d’autres, je
me dis que ma place était parmi ces femmes que j'admirais tant |
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lubouyssou