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je vous aime ! Au moment où il voulait me prendre dans ses bras, je voulais fuir ! Il a pris un poignard de sa ceinture, il m'a frappée à la gorge et il suçait mon sang. J'ai jeté un cri épouvantable et je me suis réveillée dans ce rêve affreux !
Guignol cherche dans le cou de Julia.
Gertrude
Que cherchez-vous Monsieur Guignol ?
Guignol
Je cherche le coup de poignard pardine !
Gertrude
Imbécile ! Puisque c'est un rêve !
Guignol (à part)
Bon ! V'là que maintenant, elle m'appelle Sécile !
Julia
On vous a dit que c'était un rêve ! Maintenant, mes amis, je vais me retirer dans ma chambre, je vais me préparer pour recevoir dignement le comte Maurice de Maltinguène. Vous, Guignol, allez vous placer à la grille du parc pour annoncer son arrivée ! Vous, Gertrude, venez dans ma chambre préparer tout pour que je sois prête quand il arrivera pour me conduire à l'autel, où le prêtre doit nous unir et Dieu nous bénir. Au revoir, mes chers amis, au revoir ! (Elle sort.)
Guignol
Vous voyez mamz'elle Gertrude ! Si vous me cherchez encore querelle, je le dirai à monsieur et je vous ferai chasser !
Gertrude
Allons, Guignol, il ne faut pas se chercher querelle, je sais que vous aimez beaucoup la confiture, venez avec moi dans la cuisine et je vous en donnerai une bonne tartine !
Guignol
Eh bien, si vous me donnez de la confiture, je vous aimerai beaucoup ! (à part) Quand elle sera bien loin de là ! (haut) Et quand vous me commanderez une commission, j'irai tout de suite. Allons mamz'elle, rendons-nous à la cuisine.
Gertrude
Allons, Monsieur Guignol, passez devant !
Guignol (la saluant)
Honneur aux dames ! C'est à vous de passer devant et je vous suis ! (Gertrude sort.) Ah ! Elle passe de ce côté, et moi je vais passer de l'autre. (regardant dans la coulisse) Tiens ! Qu'est-ce que j'aperçois ? C'est Monsieur de Bilaingre avec son neveu Jules de Fleury ! Sans doute, il y a du nouveau au château et comme je ne suis pas curieux, je ne veux rien savoir. Allons à la grille attendre l'arrivée de Monsieur le comte Maurice de Maltinguène ! (Il sort en courant.)
Guignol cherche dans le cou de Julia.
Gertrude
Que cherchez-vous Monsieur Guignol ?
Guignol
Je cherche le coup de poignard pardine !
Gertrude
Imbécile ! Puisque c'est un rêve !
Guignol (à part)
Bon ! V'là que maintenant, elle m'appelle Sécile !
Julia
On vous a dit que c'était un rêve ! Maintenant, mes amis, je vais me retirer dans ma chambre, je vais me préparer pour recevoir dignement le comte Maurice de Maltinguène. Vous, Guignol, allez vous placer à la grille du parc pour annoncer son arrivée ! Vous, Gertrude, venez dans ma chambre préparer tout pour que je sois prête quand il arrivera pour me conduire à l'autel, où le prêtre doit nous unir et Dieu nous bénir. Au revoir, mes chers amis, au revoir ! (Elle sort.)
Guignol
Vous voyez mamz'elle Gertrude ! Si vous me cherchez encore querelle, je le dirai à monsieur et je vous ferai chasser !
Gertrude
Allons, Guignol, il ne faut pas se chercher querelle, je sais que vous aimez beaucoup la confiture, venez avec moi dans la cuisine et je vous en donnerai une bonne tartine !
Guignol
Eh bien, si vous me donnez de la confiture, je vous aimerai beaucoup ! (à part) Quand elle sera bien loin de là ! (haut) Et quand vous me commanderez une commission, j'irai tout de suite. Allons mamz'elle, rendons-nous à la cuisine.
Gertrude
Allons, Monsieur Guignol, passez devant !
Guignol (la saluant)
Honneur aux dames ! C'est à vous de passer devant et je vous suis ! (Gertrude sort.) Ah ! Elle passe de ce côté, et moi je vais passer de l'autre. (regardant dans la coulisse) Tiens ! Qu'est-ce que j'aperçois ? C'est Monsieur de Bilaingre avec son neveu Jules de Fleury ! Sans doute, il y a du nouveau au château et comme je ne suis pas curieux, je ne veux rien savoir. Allons à la grille attendre l'arrivée de Monsieur le comte Maurice de Maltinguène ! (Il sort en courant.)
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