19_F_VUILLERME-DUNAND_LaParisienne_FR_GAD_006
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que tu chanteras devant cette auberge. Le temps que j'y resterai, tu boiras tant que tu voudras (il sort.)

Guignol
Qu'est-ce que je vas donc lui chanter ? Ah ! Malbrough s'en va-s en guerre, mironton, mirontaine.

Cadet
Eh dites donc, l'ami, taisez-vous. Il y a quelqu'un de malade.

Guignol
D'abord ça vous regarde pas, on me paye pour chanter, je chanterai.

Cadet
Ah ! l'on vous paye et combien vous donne-t-on ?

Guignol
Cent sous.

Cadet
Voici dix francs et taisez-vous, sans cela vous aurez affaire à moi (il sort.)

Guignol
A la bonne heure, il y en a tant qui me payent pour travailler. Celui-là me paye pour rien faire, je veux pas lui voler son argent. (il se couche.)

Le militaire
Comment il dort ? Je vais te réveiller (il sort et rentre avec un bâton.) Garde à vous ! peloton arme en joue, feu ! ( il le frappe.)

Guignol
T'as appuyé trop fort sus la cachette, imbécile.

Le militaire
Je t'ai payé pour chanter, tu chanteras.

Guignol
Oui, qu'est-ce qui me ferait l'amitié de me dire ce qui se passe dans mon individu. Depuis,

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