se trouver à car si
trompait pasqu'il était effectivement revenu à Sasuelo juste après
l'enterrement de leur ami, cela remontait au vingt-six ou au vingt-sept
octobreil était donc déjà là le jour de mon arrivée puisque je m'étais
installé à l'hôtel dans la matinée du vingt-huit. De sorte déjà là le jour de mon arrivée
vu arriver je songeai alors que c'était lui
en réalité qui s'était caché de moi pendant ces quelques jours, alors que,
dans le même temps, je croyais me cacher moi-même et prenais parallèlement
le même type de précautions pour éviter les parages de sa maison tant j'étais
persuadé qu'
en quelque sorte pour les voir que je m'étais rendu à
que j'eusse pu me résoudre à la voir.
Mais cette nuit, me demandais-je, où
oreiller, et elle me regardait, une main posée dans la mienne. Elle
avait éteint la lumière, et nous parlâmes encore un peu dans le noir, les
mains enlacées, tandis que je continuais à fumer à côté d'elle, regardant
l'extrémité incandescente de ma cigarette qui brillait dans le noir et se
dilatait légèrement chaque fois que je tirais une bouffée. Ses yeux étaient
fermés maintenantsans les rouvrir, à voix basse, presque tout endormie,
elle m'engagea à venir la rejoindre dans le lit. J'éteignis lentement ma
cigarette et lui dis que je ne pouvais pas, non, qu'il fallait que je rentre
à l'hôtel, et je me penchai sur elle pour lui baiser doucement le front (je
te prends et je passai).
le prendre dans la cuisine avant de quitter la maison