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Que pdt des millénaires, la vie collective
s'était déroulée sur la terre sans le
culte de la fantaisie vestimentaire, ss
ce goût maladif de la nouveauté.

Ce n'est que ds la civilisation occi-
dentale et à partir de la fin du Moyen Age qu'on
voit apparaître la mode coe système, avec
ses métamorphoses incessantes, sa dictature,
ses extravagances. Le renouvellement des
formes devient une valeur sociale - et + pré-
cisément une valeur mondaine, car elle
impose ses artifices et ses outrances ds la
hte société puis slmt, puis ds la bourgeoisie.
Il est évident que la classe paysanne, ou
la classe ouvrière ne pvt suivre. Les
paysans de Le Nain au XVIIe ou ceux de
Millet au XIXe se ressemblent. Ils n'ont
pas de ?? la mode, eux, alors que les
princes, les soldats, les mousquetaires du
17e se paraient de soies, de velours, de
cuir, d'immenses chapeaux à plumes,
et n'avaient rien de commun avec les
sinistres bourgeois du 19e, par ex tt vêtus de noir, cols durs,
barbes, lorgnons.

Pt être était-ce pour compenser la
tristesse du costume masc. à cette époque
que la mode fém. est devenue un peu folle ?

Contributeurs (2)
Frédérique Péan marionce