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J'ai vérifié dans le Robert : à Frater-
nité
, 4 colonnes. C'est un noble senti-
ment qui renforce l'identité masculine,
un thème d'inspiration prestigieux pour
les artistes et les écrivains etc.

A SORORITE : rien. Le mot est
absent. On ne trouve que SORORAL
dans le sens juridique "d'héritage sororal".

Pourtant il me semble que l'amitié
entre f., c.a.d. la sororité, la solidarité,
est une des conquêtes de cette 2e moitié du
XXe siècle. Un sentiment neuf joyeux, dyna-
mique. Aucune prescription médicale ne
peut rendre la vie plaisant, digne d'être
vécue, quand on se sent vide et qu'on se
croit inutile.

La sororité permettrait aux f. de sortir
un peu de l'image de la mère dévouée,
de l'épouse admirable, de la ménagère,
pour s'occuper enfin d'elles-mêmes,
redéfinir leur identité, l'élargir. Découv-
rir le rire ensemble et même la rigolade
qui vaut toutes les hormones du monde.
Mais le temps des f. a été tellement mono-
polisé par les autres qu'elles ne savent
plus se l'approprier.

Elles commencent à apprendre l'é-
goïsme d'ailleurs, au meilleur sens du

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rompoirier