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Au point qu'on avait réussi à ns persuader
qu'étant vouées à la procréation nous étions congénitalement inca
pables de création. C'est une affirm qui a encore
cours de nos jours.

Qui n'a entendu ds sa vie cette petite phrase
assassine "Il n'y a jms eu de Balzac, de Gauguin,
d'Einstein, de Beethoven femelle... c'est donc bien
la preuve que vs, f, n'avez pas le don de création
artistique !" (h cela dit par des h. insuffisant qui st bien loin...)

Et ns ns sommes lgtps laissé intimider par ce
raisonnement qui en fait ne tient compte d'aucune des
réalités historiques, ni des cond. sociales qui ont
été imposées au 2e sexe depuis des millénaires par
ttes les stes patriarcales.

Sur un point ou -, ts les penseurs, les savants,
les poètes, les chefs d'état ET les chefs religieux, étt d'acc
l'infériorité congénitale et définitive des F. - qu'il
s'agisse des Latins ou Grecs de l'Antiquité, des Chrétiens
de l'occident et des Arabes du monde musulman, ts
se rejoignaient pr affirmer que la F. était physique -
ment, intellectuellement et mentalmt déficiente.

D'Aristote à Nietzsche, de Mahomet à Rousseau,
de St Paul ou St Thomas à Freud ou à Napoléon, ils ont tous tenu
le m discours. Et pratiquement dans les m termes.


Un des rares h. féministes de notre histoire,
Stendhal écrivait que "
  Et par quel moyen les F
auraient-elles pu renverser le courant puisque, ds ce système
patriarcal présicément elles n'avaient accès à aucune
instruction ni à aucun pouvoir ni politique, ni religieux. Ni accès bien sûr à
la parole et encore à l'écriture.


Contributeurs (2)
ElinaL Eve Dellarovere