Vous visualisez actuellement un média autre que celui transcrit/à transcrire.
- ID -

dans la + cruelle des loteries : si elle a 1 compagnon, la
1e chose à laquelle elle doive s'attendre, c'est de le perdre.

On conçoit qu'à l'époque où le mariage étt
le destin presque obligatoire pour 1 f., où "la vieille
fille
", coe on disait passait pr 1 personnage pitoyable
et risible (romans du 19e) beaucoup ont hésité
à se lancer ds 1 aventure artistique qui avt tts chances
de se terminer très mal pr elles.

C'est la parabole fameuse de V. Woolf sur
"la Soeur de Shakespeare. Elle y démontre que si Sh.
avt eu une soeur aussi douée que lui, elle n'aurait
eu aucune chance d'exprimer son génie - ou bien
mariée de force - ribambelle d'enfts - si contrée par sa
famille, si paralysée par la réprobation Sale qu'elle
n'aurait eu d'autre solution que le suicide, la folie,
ou finir ses jours ds une cabane à l'écart, mi-
sorcière mi réprouvée. En aucun cas -> oeuvre.

Quand malgré ts ces obstacles Psycol. et socio-
logiques, une oeuvrevoix de f. parvenait à s'exprimer,
il lui restait à se faire reconnaître.

Il fallait 1°/ forcer la résistance des éditeurs -
ce qui explique la masse d'inédits et le recours aux
mémoires et à la  litt. épistolaire chez tant de f.
Ses lettres constituent, on le sait, un exutoire.
Et puis une fois éditées, les romancières se heur.
taient à 1 2e barrière : la critique !

Je donnerait 2 ex. récents de l'hostilité -
presque systématique des critiques endes chers confrères
vis a vis de la litt. féminine :

Contributeurs (1)
KarlPineau