Je dormis mal cette nuit-là. Toute la nuit, le long faisceau lumineux
du phare de l'île de Sasuelo tourna dans mon sommeil. Il tournait devant
moi avec une régularité lancinante, balayant la surface de la nuit pour
s'éloigner et réapparaître aussitôt sous devant mes yeux sans me laisser de répit.
C'était toujours le même cône fulgurant de lumière qui surgissait dans
mon sommeil et grandissait à pleine vitesse devant moi dans la nuit pour venir m'aveugler
brutalement, et c'était toujours avec effroi que je regardais la lumière
du phare tourner sans fin dans la nuit,  c'était toujours avec effroi que mes yeux scrutaient j'attendais alors le prochain passage de la lumière  du phare dans la nuit, dans mon sommeil, je ne voyant vis bientôt plus que mon
propre regard inquiet  qui se mit à affleurer à la surface de qui affleurait à la surface de mon sommeil ??? qui attendait scrutait ce passage   mon sommeil, ne voyant plus??devant moi que mon propre regard affolé qui affleurait bientôt à la surface de mon sommeil,
mes yeux immobiles dans la pénombre dont les pupilles s'élargissaient et
se retrécissaient sans cesse à chaque passage de la lumière du phare, mes
yeux fixes devant moi, démunis???et apeurés inquiets, écarquillés dans la nuit. 

et j'attendaisje savais que j'attendais avec  effroi   affolement   effroi le prochain passage de la lumière du phare 
 qui etendait ?? qui ne ??? ?? jamais,  ne voyant bientot plus alors que mon propre regard ???  inquiet affolé qui scrutait  ce passage avec  avec effroi dans mon sommeil à la surface de mon sommeil, 

à la surface de mon sommeil

avec effroi