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IV, 87

Je m'étais recouché, et je demeurais les yeux ouverts dans la pénombre
sans dormir. Mon fils respirait doucement dans son lit, qui s'était rendormui
dès que je l'avais cou recouché, et j'apercevais son petit corps recroque-
villé sur le matelas à travers la fine paroi ajourée de son lit, qui se
dressait
contre le mur  dans la semi-obscurité qui régnait dans la pièce. Il y avait la table en face de moi, sur
laquele reposait un paquet de cigarettes et la clef de ma chambre, et mon
manteau était posé sur le dossier de la chaise. Je n'entendais aucun bruit
dehors, et je demeurais couché sur mon lit les yeux ouverts, et, chaque fois que je fermais les yeux, je revoyais
de façon obsessionnelle l'image du cadavre du chat dans le port, ses oreilles
le cadavre du chat tel qu'il m'était apparut le jour où je l'avais décou-
vert dans le port. Je le revoyais très précisément
, ses oreilles dressée
hors de l'eau et ses moustaches brisées, le corps renversé sur le côté dans l'eau grise,
qui flottait lourdement à la surface de l'eau, et bientôt c'est c'est une autre
image angoissante que j'avais déjà vue qui qui se substitua à celle du chat m'apparut insensiblement, l'image du 
visage de Biaggi qui me regardait fixement, puis, inesensiblement, c' est
tout le corps de Biaggi que je vis, le corps de Biaggi qui flottait sur
le dos dans le port, immobile, et les bras écartés, vêtu d'un anorak et
d'un pantalon en toile qui remontait légèrement sur ses mollets, les
chaussures et les chaussettes déjà complètement imbibées d'eau. Il
avait une cravate autour du cou, déchirée, et sa tête était couchée sur
le côté, une joue légèrement enfoncée dans l'eau. La cravate n'était pas nouée autour 
de son cou comme un noeud habituel de cravate, mais flottait librement
autour de ses épaules, comme une écharpe, et des traces rouges apparais-
saient à la base de son cou, de faibles mais indiscutables traces de <>
strangulation, de sorte que quelqu'un Biaaggi avait sans douteêtre étrangler é Biaggi avec
cette cravate une nuit qu'il se trouvait sur la jetée du port, par  il avait dû être étranglé par  par  quelqu'un
qui qui avait dû le rejoindre sur la jetée,  sachant très bien qu'il s'y trouvaitl'avait rejoint cette nuit-là sur la jetée ,du port , quelqu'un qui avait dû le rejoindre cette nuit-là sur la jetée du port et quil'avait rejoint cette nuit-là sur la jetée du port du port et qui et qui s'était approché
de lui par derrière sous le même clair de lune toutes les nuits identique,
toujours le même exactement, avec les mêmes nuages noirs qui glissaient
dans le ciel, et qui qui qui lui avait passé sa cravate autour du cou, sa propre
cravate qu'il n'avait pas enlevée et qui était toujours nouée au col de
sa chemise, et qu'il avait commencé à serrer alors, tandis que les mains



quelqu'un qui l'ayant re??? cette nuit-là sur la jetée, s'était

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ZHANG Yuxian brigittefc