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maternité à travers les âges et qui s'oppose radicalement aux jeunes
théoriciennes de la différence. dans un tout récent Son dernier essai s'intitule "Qui
gardera les enfants ? Mémoires d'une féministe iconoclaste" (Éd. Calmann-
Levy).

-Excusez-moi, dit-elle, mais en tant qu'historienne, "la femme" pour
moi, ça n'existe pas. La femme change au cours du temps et selon les
milieux. On ne peut pas me reprocher d'ignorer la spécificité maternelle.
J'ai eu 3 enfants et les ai même allaités. Mais cela n'a occupé que 10 ou 15 ans qu'une dizaine d'années
dans ma vie. Auparavant, je ressemblais aux hommes, parce que je faisais
mes études comme eux. Et après, j'ai repris une carrière masculine. J'ai 85
ans et sur ces 85 ans, il doit y en avoir 70 où j'ai ressemblé aux hommes."

Est-ce parce que je me sens proche de l'âge d'Yvonne Kniebihler ? Mais
j'aimerais terminer sur cette déclaration parce qu'elle me semble ouvrir la
porte à l'espoir d'une société où le féminisme ne se positionnera plus contre
l'homme mais pour une existence où chacun pourra déveloper ses goûts
et ses potentialités sans se référer à des modèles marqués par la différence
obligatoire et stéréotypée des sexes. La formule "droit à la diversité"
me semble ouvrir des portes alors que "le droit à la différence"
en Merci ferme. Le droit à la ≠ mène trop svt à la ≠ des droits.

Merci

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