elodie regnier_31_AF 45_16_MDS00044
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Par le sl fait d'exister et de fonctionner, la f. étt
considérée coe impure. Et cette horreur sacrée pr ses organes,
les savants n'ont rien ft pr la changer. Au contraire
ils l'ont justifiée par des arguments pseudo-scientif..
Pr une raison évidente, me sble-t-il : ils étt ts des mâles,
ces médecins, ces gges, ces savants, et ils étt les Pères,
les Epoux ou les Fils de ces F. qu'ils avaient intérêt à
maintenir ds un statut d'éternelles mineures.
Leur prestige étt immense, coe celui des prêtres et des
législateurs : ils incarnaient l'idée du Père omniscient
et infaillible. Et l'on imagine qu'avec tous ces Pères,
à commencer par le Père Eternel, la f. y ait paumé une
bonne partie de son équilibre mental.

L'action psychologique commençait par l'horreur
de l'anatomie féminime. C'est le naturaliste
suédois Linné écrivant en plein 18è ds son Traité d'A-
natomie : "Je ne décrirai pas les organes fém., car ils
sont abominables".

Ds la méd. arabe classique, ^m refus : "le sexe fém. n'a pas
de configuration descriptible"

D'ailleurs ds le grand Larousse du XXè s., le clitoris manque
sur la planche représentant le corps fém.

Cela continuait par 1 répulsion gale pour la
menstruation. Cette horreur masc. se retrouve ds
presque ttes les stés.
Pour Mahomet coe pr les Hébreux, "les règles ett 1 mal et il
fallait se tenir à l'écart des f. menstruées.

Et je ne rappellerai pas ttes les superstitions attachées
à ce sang impur qui ft tourner le vin, flétrir les fleurs,
rater la mayonnaise etc. La f. étt vrmt "l'enfant malade
et 12 fois impure" de Vigny, "l'être fragile et tjrs ssfrant"

de Michelet, celle qui doit se cacher pr tt ce qui concer-
nait la vie de son corps.

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