Plutôt que de parler de ce qu'on pourrait
pompeusement appeler "mon oeuvre" (30' de question narcissique), je vdrs
évoquer d'abord l'interminable effort des f. créatrices
pour ex ds le passé pour exister, que ce soit
en littér. en musique ou en peinture., on prrt dire en politique.

Je me sens en effet une dette - et avec
moi bcp de romancières contemporaines,
je pense, vis-à-vis de ttes celles qui ont été
réduites au silence pdt des millénaires et
des qqs unes qui ont réussi à se faire en
tendre - 2 ou 3 f. alibis par siècle et qui
l'on svt payé très cher.

Car il ne faut pas oublier que notre place
est très réente au regard des siècles passés
et du nombre immense de poètes, de gges, de
tragédiens, d'historiens exclusivement mâles.
Ne parlons pas des théologiens ou des
politiciens, où là, la participation fémne
est proche de ZERO.

C'est vrai que depuis 1/2 siècle, elles
ont davantage écrit qu'en 30 siècles. Ms
cette avancée est localisée à qqes uns des
pays dits civilisés et n'est pas aussi
importante qu'on le croit parfois.
oct. 88, enquête du Monde : 25% slmt
des romans publiés cet automne ett écrits par
des f. alors qu'elles représentent 54% de la population. Et prtt sur les listes des best-sellers,