J'écoutai attentivement, et n'entendis aucun bruit, ni à l'étage,
ni dans toute la maison, seulement le ronronnement régulier du réfrigérateur
qui se faisait entendre au loin dans la cuisine. J'avais ramassé une petite
écharpe qui traînait sur un fauteuil du salon avant de quitterla pièce
et je me tenais tout près du mur dans le vestibule désert de la villa. Le
sol était très sombre, recouvert d'un dallage blanc et noir, et, sous le
grand miroir de l'entrée, se trouvait une malle en osier sur laquelle étaient
posées deux raquettes de tennis. L'escalier qui montait au premier étage
se dressait devant moi dans l'obscurité, immobile et n'enten-, je m'avançai
dant toujours rien à l'étagedu vestibule, l'écharpe à la main,
et commençai monter
àles premières marches de l'escalier.au
premier étageet l'écharpe à la main La première
porte du couloir de l'étage était entrouverte et un lit
des lits jumeaux dans la chambre à coucher, une armoire dans la pénombre.
Je ralentis au moment de gravier les dernières marches et entrai sans
bruit dans me dirigeai vers la fenêtre Le volet était parfaitement fermé.l'escalier