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II, 441

l'escalier qui montait au premier étage. Les contours de la rampe se
découpaient en haut des marches, et j'apercevais la porte entrouverte d'une
chambre à coucher dans l'obsucrité du couloir. Je ne bougeai plus car c'était
là que Biaggi m'attendait, qui se tenait sans doute à l'étage derrière la
porte de cette chambre. Il n'y avait aucun bruit dans la maison, et, juste devant
moi dans le vestibule, à côté d'un porte-manteau où pendait la les formes inquié-
tantes d'un pardessus ainsi que et de deux imperméables et une écharpe, se trouvait
un grand miroir en bois dont la surface était si sombre que, bien que je
fusse trouvé à moins de trois mètres de lui, on ne distinguait aucun reflet
de mon corps dans la glace, seulement l'obscurité dense et immuable du vestibule
désert.

Contributeurs (2)
Marie G. brigittefc