de avec le sable sous mes pieds
mes pieds nus
et m'en imprégner
toujours plus.
Je ne rentrai pas à l'hôtel tout de suite ce soir-là, je m'éloignai
vers la grande plage de sable qui s'étendait derrière le village sur
plusieurs kilomètres. J'avais déjà laissé le village derrière moi, et je
longeais dans l'obscurité le petit chemin
çà et là de eclairées par la lunequi s'étaient formées dans les ornières. Il y avait un champ
lune éclairait faiblement.baigné par la lune
une vieille clôture tout abîmée, et j'aperçus un taureau au loin immobile
dans le champ, avec la montagne en arrière-plan dont les contours se
devinaient dans la nuit en direction de la plage et, continuant de suivre le chemin, je commençais bientôt à entendre le bruit de la mer au loin, le murmure réguliertout en marchant, le murmure
régulier de la mer qui avait la qualité du silence, et, comme j'arrivais
surenlevai
pieds nus dans le sable rivage, mes chaussures à la main
sous la plante de mes pieds, un contact presque qui me faisaiter mes pieds davantage dans le sable, imprégner de son contact — apaisant.
la mer, je m'assis au bord de l'eau je me mis à regarder ,
dans la nuit jglaciale et je sentis un frisson dans tout le corps, mon sang
d'une vaguelette
s'activant et me montant à la tête, puis je déposai l'autre pide ed dans
l'eau , et mes pieds peu à peu s'accoutumèrent à la température de la
[Le phare de l'île de
la nuit, et j'apercevais les contours de l'île au loin, sur leqquels
chaque passage de la lumière jetait un éclairage fugitoif.] J'étais
assis là en manteau sombre sur la plage, et je ne bougais pas, les pieds
dans l'eau et les yeux ouverts dans l'obscurité, et un bateau
apparaître dans la baie de alors, un ferry qui glissait immobile à l'horizon, qui glissait très lentement dans la nuit toutes lumières allumées,disparut bientôt , derrière l'île de Sasuelo.
l'eau
sur la plage déserte
sur le rivage.
la mer,et, lentement, je finis par mettre un pied dans l'eau,
, et, lentement, je déposais mis un pied dans l'eau