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VI, ①, 41

la grand plage de sable qui s'étendait derrière le village sur plusieurs
kilomètres. J'avais déjà laissé le village derrière moi, et je longeais le
petit chemin de terre qui menait à la plage, évitant çà et là les grandes
flaques d'eau faiblement éclairées par la lune qui s'étaient formées dans
les ornières. Il y avait un champ dans l'obscurité en bordure du chemin, un
champ abandonné et silencieux que protégeait une vieille clôture tout abîmée,
et, continuant de suivre le chemin désert dans la nuit, je commençai bientôt
à entendre le bruit de la mer au loin, le murmure régulier de la mer qui m'ap-
porta peu à peu comme progressivement peu à peu un soulagement des sens et de l'esprit. Arrivé sur la
plage, j'ôtai mes chaussures et mes chaussettes et je m'avançai lentement
dans la nuit vers le rivage, les pieds nus et mes chaussures à la main. Je
sentais le contact froid du sable sous la plante de mes pieds, le sable humide
qui pénétrait entre mes orteils, et j'enfonçais mes pieds à chaque pas davantage
dans le sol pour pénétrer toujours plus de la sensaton de bien-être que
me procurait le contat du sable mouillé. J'avais fini par m'asseoir au bord
de l'eau, et je ne bougeais plus, je regardais immobile la meren face  de moi à l'horizon en face de moi. Le phare
de l'île de Sasuelo tournait avec régularité dans la nuit, et tout était
parfaitement silencieux autour de moi aux alentours. J'étais assis là tout seul en manteau sombre sur
la plage, les pieds nus dans le sable mouillé, et je vis alors un bateau
apparaître à l'horizon alors,,un ferry qui glissait lentement devant moi tout

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