très drue que les reflets tremblotants de la lanterne éclairaient partiellement.
Il n'y avait pas un bruit autour de nous, seulement les grincements continus des
amarres dans le port, et parfois le choc très fugace d'une coque contre le quai,
et je continuais de regarder l'homme en face de moi dans la pénombre lorsque
je fus attiré par un bruit de pas furtifs qui venait du terre-plein d'algues
sèches qui s'étendait de l'autre côté du port, et, à peine avais-je pris
conscience de l'origine de ces pas, qu'un chat noir apparut devant moi sur
la jetée, les yeux verts luminescents qui brillaient dans la nuit et me
regardaient fixement. Et l'homme cria très fort alors, qui me fit sursauter,
jeta le chiffon qu'il avait à la main dans sa direction, qui alla atterrir
mollement sur la jetée.
Et je sus alors ce qui s'était passé. Je sus alors, par l'homme lui-même
qui me l'expliqua en détail, comment le chat était mort il y a quelques jours.
Comment le chat était mort accidentellement il y a quelques jours. La veille
du jour où le chat était mort, en effet, l'homme avait préparé des palangres
à l'avance comme ce soir pour aller à la pêche le lendemain et il avait laissé
ses palangres pendant la nuit sur le bateau. Le lendemain matin, quand il était
arrivé sur la jetée, il faisait encore nuit dans le port et il avait été suivi
par deux chats noirs sur le quai, qui, comme il s'apprêtait à monter dans son