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VI, ①, 37





ancré. Il releva la tête à mon arrivée, et ne me salua pas vraiment, prit
acte de ma présense plutôt, mais sans désagrément, mon arrivée ne semblait le
déranger en aucune manière. IL était assis sur une caisse en bois retournée au
fond de la barque, du bateau de la barque, et il préparait des palangres à la lueur d'une petite
lanterne en métal qui pendait le long de la minuscule cabine du bateau. La
barque tanguait lentement devant moi le long du quai, et toutes les ombres se déplaçaient
devant moi à l'intérieur du bateau au gré du très légèr oscillement de la lan-
terne accrochée à la paroi de la cabine. Je m'étais assis sur la jetée en face devant
du le bateau, et je regardais l'homme continuer de préparer ses palangres, assis
en face de lui
sur le quai  à côté d'un amas de filets  etde pêche. les bras autour des genoux et le dos appuyé contre un amas de
filets de pêche. Vous allez pêcher maintenant ? lui demandai-je. Demain, dit-il,
et il glissa un nouvel appât dans le crochet d'un de ses hameçons. Et je regardai
alors un instant cet appât, je regardai un instant cette tête de poisson qui était fixée
dans la pénombre à l'extrémité d'un  fil de pêche et qui reposait là dans la pénombre au fond du
bateau
 de la barque 
 
. Il va faire beau demain, me dit l'homme en regardant le ciel, et il
m'expliqua alors qu'il n'avait pas pu aller à la pêche de toute la semaine à
cause du mauvais temps. La dernière fois qu'il avait pu y aller à la pêche pêcher, c'était, 
c'était — il réfléchissait. C'était le jour où le chat avait été assassiné.
Il ne se souvenait plus, lundi ou mardi, et je regardais son visage dans
l'ombre devant moi, son visage aux traits massifs et sa brosse de cheveux

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