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VI, ①, 39





très drue que les reflets tremblotants de la lanterne éclairaient partiellement.
Il n'y avait pas un bruit autour de nous, seulement les grincements continus des
amarres dans le port, et parfois le choc très fugace d'une coque contre le quai, et je
continuais de regarder l'homme en face de moi dans la barque pénombre lorsque je fus
attiré par un bruit de pas furtifs qui venait du terre-plein d'algues sèches
qui s'étendait de l'autre côté du port, et, à peine avais-je pris conscience
de l'origine de ces pas, qu'un chat noir apparut devant moi sur la jetée, les
yeux verts luminescents qui brillaient dans la nuit et me regardaient fixement.
Et l'homme cria très fort alors, qui me fit sursauter, jeta le chiffon qu'il
avait à la main dans sa direction, qui alla atterrir mollement sur la jetée.



Et je sus alors ce qui s'était passé. Je sus alors, par l'homme lui-même
qui me l'expliqua en détail, comment le chat était mort il y a quelques jours.
Comment le chat était mort accidentellement il y a quelques jours. La veille
du jour où le chat était mort, en effet, l'homme avait préparé des palangres 
à l'avance comme ce soir pour aller à la pêche le lendemain et il avait laissé
ses palangres pendant la nuit sur le bateau. Le lendemain matin, quand il était
arrivé sur la jetée, il faisait encore nuit dans le port et il avait été suivi
par deux chats noirs sur le quai, qui, comme il s'apprêtait à monter dans son
bateau, avaient bondi sous ses yeux dans la barque pour s'attaquer aux appâts

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