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VI, ①, 60



Après le dîner, ce soir-là, je sortis prendre l'air sur la terrasse
de l'hôtel. Il y avait encore quelques clients qui dînaient dans la salle
à manger quand je me levai de table, et, je me dirigeanit vers la baie vitrée, que je
je la fis coulisser très doucement pour sortir pour sortir, | et je m'éloignai sur la
terrasse
. Le ciel était entièrement dégagé au-dessus de la frondaison des
arbres, d'un bleu noir transparent et limpide, sans un nuage et lavé par
la pluie. Le sol était encore encore   boueux sur la terrasse dans le jardin de la terrasse, où
Uune longue flaque immobile et paisible s'étendait un peu plus loin dans la pénombre, et je
m'avançai entre les tamaris en laissant à ma droite le petit muret de
pierres en construction. Je continuai ainsi jusqu'à l'extrémité de la terrasse,
où, derrière un petit bosquet de végétation qui allait le long du mur,  on percevait apercevait la mer et la
jetée du port. [???] La mer était calme et silencieuse, avec des vagues presque
mortes qui venaient s'échouer dans les anfractuosités déchirées des rochers,
tandis que tandis que et  <>la lumière de la lune, au loin, , dans le silence, se reflétait à la surface de
la mer
en rides argentées. à la surface de l'eau. Je m'accoudai un instant au petit mur qui marquait
les limites de la terrasse, et je regardai la mer, allumai une cigarette.
Mon attention fut alors attirée <> par une petite lumière dans le port, une
petite lumière qui bougeait imperceptiblement et qui me parut être un falot
dans une barque, la petite lumière tremblotante d'un falot qui éclairait
une silhouette assise dans l'ombre dans la barque une d'une barque. Je regardai plus atten-
tivement, et je crus reconnaître l'homme <> dans la barque alors, non que
je pus distinguer ses traits en aucune manière, mais les caractéristiques
de sa silhouette plutôt, le côté massif du dos et des épaules que devait
sans doute encore renforcer le blouson rembourré. qu'il portait.


Lorsque j'arrivai sur la jetée, je reconnus l'homme tout à fait dans
la barque, et je m'avançai sur le quai jusqu'à l'endroit où le bateau
était ancré. Il releva la tête à mon arrivée, et ne me salua pas vraiment,
prit acte de ma présence plutôt, mais sans désagrément, mon arrivée ne
le dérangeait nullement en apparence en aucune manière apparemment. Il était assis sur une caisse en
bois retournée au fond de la barque, et il préparait des palangres à la lueur
d'une petite lanterne en métal qui pendait le long de la paroi de la minuscule

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