Après le dîner, ce soir-là, je sortis prendre l'air sur la terrasse
de l'hôtel. Il y avait encore quelques clients qui dînaient dans la salle
à manger quand je me levai de table, et, nje la fis coulisser très doucement pour sortir et je m'éloignai sur la . Le ciel était entièrement dégagé au-dessus de la frondaison des
terrasse
arbres, d'un bleu noir transparent et limpide, sans un nuage et lavé par
la pluie. Le sol était encore boueux une longue flaque immobile et paisible s'étendait
m'avançai entre les tamaris en laissant à ma droite le petit muret de
pierres en construction. Je continuai
où, derrière un petit bosquet de végétation apercevait la mer et la
jetée du port.
mortes qui venaient s'échouer dans les anfractuosités déchirées des rochers,tandis que et se reflétait à la surface de en rides argentées.
la mer
les limites de la terrasse, et je regardai la mer, allumai une cigarette.
Mon attention fut alors attirée
petite lumière qui bougeait imperceptiblement et qui me parut être un falot
dans une barque, la petite lumière tremblotante d'un falot qui éclairait
une silhouette assise dans l'ombre dans la barque une d'une barque
tivement, et je crus reconnaître l'homme
je pus distinguer ses traits en aucune manière, mais les caractéristiques
de sa silhouette plutôt, le côté massif du dos et des épaules que devait
sans doute encore renforcer le blouson rembourréqu'il portait.
Lorsque j'arrivai sur la jetée, je reconnus l'homme tout à fait dans
la barque, et je m'avançai sur le quai jusqu'à l'endroit où le bateau
était ancré. Il releva la tête à mon arrivée, et ne me salua pas vraiment,
prit acte de ma présence plutôt, mais sans désagrément, mon arrivée ne
le dérangeait nullement en apparence
bois retournée au fond de la barque, et il préparait des palangres à la lueur
d'une petite lanterne en métal qui pendait le long de la paroi de la minuscule